La semaine se termine comme elle l'avait été commencée, à savoir avec des artistes dont les noms ont pour seul point commun celui de se terminer par le même suffixe, Radama et Didama. Si l'article consacré au premier est une archive, celui qui honore le second est, en revanche, tout à fait inédit :
Radama
Mon souhait est que chaque article de la " Mémoire des Rancy " apporte une information supplémentaire, un élément nouveau sur l'histoire de la célèbre famille circassienne. Aujourd'hui, c'est la première fois que j'évoque le nom de Radama, un lilliputien fidèle aux Rancy dans les années 1860, et dont on trouve notamment des traces au sein de la parade d'entrée dans les villes à la tête d'un char comique attelé à deux chevaux, ainsi que dans quelques numéros de l'établissement.
Didama
S'équilibrer sur des meubles (tables et chaises) cassés et superposés. Pourquoi pas après tout.... C'est en tout cas ce que réalisait en 1925, chez Alphonse Rancy, et en juillet 1938 au " Cirque Houcke " à Amiens, le trio Didama, un homme et ses deux partenaires féminines. Cela donnait en tout cas, au numéro de l'originalité et de la spontanéité, mais aussi de l'audace et de l'exactitude, et surtout l'impression que ces artistes pouvaient réaliser leurs exercices n'importe où, au gré de leur fantaisie.
Une nouvelle semaine commence avec, à l'instar des meubles cassés, l'évocation d'accessoires pour lesquels les artistes de cirque rivalisaient d'ingéniosité et d'originalité.