Damien Guarrigues, dans sa biographie intitulée " Les deux Léotard, père et fils. Leur gymnase à Toulouse ", évoque le nom de Jean Marty qui fut professeur dans ce fameux établissement créé en 1856 par Jean Léotard, le père, d'abord installé au 4 de la rue du Rempart Saint-Etienne, avant de rejoindre trois années plus tard le même numéro de la rue de la Concorde. Quand Jules, fils de Jean, créateur en 1859 du trapèze volant, acquit une renommée internationale qui le mena sur nombre de scènes et de pistes du monde entier, son père le suivit dans ses tournées, participant même au numéro en lui lançant le deuxième, puis le troisième trapèze. Dès lors, celui-ci délégua la direction du gymnase, tout d'abord à un certain Dandie avant de la confier à Monsieur Marty en 1869.
Comme nous le savons, le " Cirque Rancy ", alors fidèle à la " ville rose ", avait l'habitude de présenter des artistes amateurs dans les cités où il passait et qui en étaient originaires. Le toulousain Jean Marty fut de ceux-là, lui qui s'y produisit en janvier 1868 dans une prestation d'anneaux aériens ainsi annoncée: " Monsieur Marty, Professeur du Gymnase Léotard ". Si la présence de Monsieur Marty sur la piste ou plutôt à la coupole du célèbre établissement circassien fut sans doute la seule occasion de voir figurer le nom du créateur du trapèze volant dans un programme " rancynien ", le nom de " Rancy " en revanche, figure à plusieurs reprises dans un autre ouvrage, celui de Pierre Lartigue, ayant pour titre " La course aux trapèzes volants. L'exploit de Jules Léotard ", mais j'ai déjà eu l'occasion d'y revenir dans un autre article.
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