Il était certainement le chef le plus célèbre de la région lyonnaise et sans doute le plus connu de la terre entière. Paul Bocuse, " Monsieur Paul ", décédé en janvier 2018 à l'âge de 91 ans, était né dans une famille de restaurateurs. Dès sa dixième année, il emménageait avec ses parents dans l'hôtel-restaurant familial baptisé " L'auberge du Pont ". Le jeune homme y apprend la cuisine avant d'entreprendre dès ses 15 ans, un stage chez le chef Claude Maret. A sa majorité, il s'engage dans les " Forces Françaises Libres " et se voit remettre la croix de guerre à la fin du conflit. Après avoir travaillé à Paris et à Lyon dans des restaurants étoilés et s'être lié d'amitié avec les Frères Troisgros, il décide de rejoindre Fernand Point à " La Pyramide ".Il y restera dix ans chez celui qu'il a toujours considéré comme son " père spirituel ". En 1958, Bocuse décide de reprendre le restaurant de ses parents à Collonges, établissement qu'il renommera tout simplement " Paul Bocuse ". Il rencontrera dès lors un succès fulgurant et toujours grandissant au point de décrocher une troisième étoile au " Guide Michelin " en 1965 après avoir obtenu le prix du " Meilleur Ouvrier de France ". Paul Bocuse se transformera alors en un chef d'entreprise, ouvrant des restaurants aux quatre coins du monde, et notamment au Japon et aux Etats Unis où son succès fut immense. Le chef, souvent considéré par ses pairs comme étant le " chef du siècle ", créer, parallèlement à ses activités et avec d'autres cuisiniers étoilés, une association de défense de la gastronomie française, ainsi qu'en 1987 un concours mondial, " Le Bocuse d'or ", distribué chaque année. Le secret de Paul Bocuse était de réaliser une cuisine fine, simple et inventive à la fois. C'est cette dernière qu'il eût l'occasion à plusieurs reprises de proposer à la presse lyonnaise réunie autour de Tilly et Henry, puis de Sabine Rancy et Dany Renz au début de chaque saison du " Cirque Napoléon Rancy ", puis, à chaque fois que la tournée de ces de ces derniers commençait ou même s'arrêtait dans la capitale des Gaules, c'est-à-dire pratiquement tous les ans....
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