T comme Tay Ru : il s'équilibrait sur un doigt (14 juin 2013)

Au cirque, toutes les parties du corps peuvent être source de positions d'équilibre, la tête, les pieds, les mains, etc...., et pour chacune d'entre elles, " Rancy " a offert à son public ses meilleurs représentants. Et puis, certains artistes se sont aussi tenus en équilibre sur un doigt.
L'équilibre digital, même s'il est la plupart du temps favorisé par un renfort bien camouflé dans le gant que porte l'artiste qui l'exécute, étonnait déjà nos ancêtres au début du siècle. Il était alors classiquement présenté sur la bougie d'un chandelier. On se souvient d'avoir applaudi chez " Rancy " Eugénie Petrescu. Depuis, ampoules et globes servent généralement de socles, et ce renouvellement des accessoires est bien, de nos jours, l'unique évolution de ce genre de prestations de plus en plus rarement rencontrées sur les pistes, et pour lesquelles les exercices effectués sont à peu de choses près similaires, que leurs auteurs s'appellent Fulvio, Hans Bela, Harry, Unus, Chevalier, Quaino ou encore Wasil. Chez " Rancy ", en 1953, c'est Tay Ru, un faux chinois au vrai nom de Jaeger, qui fut le digne représentant de la discipline. Avant de s'équilibrer sur un doigt, il s'était déjà, au cours du même numéro, tenu sur une main en haut d'un édifice de deux bouteilles de champagne posées sur une lisse boule d'acier, elle-même juchée au sommet d'un mât de plus de deux mètres, trouvant encore le moyen de jongler avec des cerceaux. " Napoléon Rancy ", bien sûr....

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