Pour des chinois, être acrobates au cirque n'a absolument rien de surprenant. Je dirai même que c'est presque naturel. Pour ces mêmes chinois, travailler en 1907 dans un cirque européen, et à fortiori français, n'est pas davantage étonnant. Ils furent, en effet, nombreux à cette époque à s'être établis sur notre continent jusqu'à en prendre parfois la nationalité. Pour eux encore, porter un nom de piste qui n'a rien de chinois n'est pas des plus stupéfiant, car, une fois établis en dehors de leur pays, leurs enfants épousèrent des femmes originaires de celui dans lequel ils se sont fixés, façon de parler pour des artistes de cirque. En revanche, ce qui s'avère particulier pour les Waltons est qu'ils se présentaient sous un patronyme britannique. On se serait plutôt attendu à une appellation à consonnance germanique. En effet, si les japonais s'alliaient maritalement à des anglaises, les chinois, eux, s'unissaient volontiers à des allemandes. Toujours est il que ce fut Alphonse Rancy qui engagea les Waltons....
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